Trackers : ces pilotes qui prennent tous les risques
Vendredi 2 août, un Tracker de la Sécurité civile s'est écrasé dans le Gard. Ces avions auraient dû être retirés de la flotte en 2008, mais leur utilisation a été prolongée.
Les pilotes de Tracker sont presque toujours les premiers à intervenir sur les incendies. Des manœuvres précises pour un rôle stratégique. Aux commandes, ce sont souvent d'anciens militaires, des pilotes de chasse ou de la Patrouille de France. Si les accidents sont rarissimes, ils ne sont pas inédits. En 2005, un premier bombardier s'est écrasé dans le Var sans faire de blessés. Quelques jours plus tard en Ardèche, deux pilotes d'un autre appareil sont décédés.
Des Trackers vieillissants
"Quand il y a des gros feux, c'est qu'il y a du mistral. On a les fumées, les embrasements, les lignes haute tension... Toutes ces choses-là font partie de briefings que l'on se fait à chaque fois", détaille le pilote Stéphane Le Hir. En 2012, des sénateurs affirment que les Trackers étaient vieillissants. Les 8 bombardiers en service devaient être changés en 2008, mais un programme de révision technique a permis de les maintenir en activité jusqu'en 2020.
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