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Indre-et-Loire : un chef de chœur du conservatoire de Tours mis en examen et écroué pour viols et agressions sexuelles sur mineurs

L'un des chefs de chœur du conservatoire national de musique de Tours (Indre-et-Loire) a été placé en détention provisoire après avoir été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs lundi soir, a rapporté mercredi France Bleu Touraine.

Article rédigé par franceinfo
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L'entrée du conservatoire national Francis Poulenc, à Tours (Indre-et-Loire). (GOOGLE MAPS / FRANCEINFO)

L'un des chefs de chœur du conservatoire national de musique de Tours (Indre-et-Loire) est soupçonné d'avoir administré des médicaments à ses victimes pour atténuer leur capacité de résistance. Il a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs et écroué lundi soir, selon des informations recueillies mercredi 21 février par France Bleu Touraine. Six à sept victimes présumées ont été recensées. Ce sont uniquement des élèves garçons, âgés de 13 à 16 ans. 

Cet homme d'une soixantaine d'années est suspecté d'avoir abusé d'eux lors de sorties pédagogiques. Il prétendait que ces concerts étaient programmés par le conservatoire alors qu'il les organisait lui-même. Les faits se seraient déroulés au cours des quatre ou cinq dernières années.

Gélule contenant des "anxiolytiques"

L'homme proposait aux élèves de prendre une gélule "pour se détendre". Fin janvier, un participant a donné l'alerte. "Un élève a gardé la pilule et prévenu ses parents, a expliqué Jean-Luc Beck, le procureur de Tours. La police a été saisie, et quand on a analysé la gélule, on a vu qu'elle contenait des anxiolytiques et des somnifères. A partir de là, on ne pouvait être que surpris et avoir des doutes sur le pourquoi de l'administration de ces gélules qu'il fabriquait lui-même."

Il ne nie pas la matérialité des faits, mais il indique qu'il n'a jamais véritablement usé de contrainte.

Jean-Luc Beck, le procureur de Tours

à France Bleu Tourraine

Interpellé samedi dernier, l'homme a passé 48 heures en garde à vue avant d'être mis en examen lundi pour "viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins 15 ans et mineurs de plus de 15 ans par personne ayant autorité".

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