Cet article date de plus d'onze ans.

Interpellation musclée de Joué-lès-Tours : les policiers blanchis

Le parquet de Tours ne poursuivra pas les policiers, mis en cause dans une affaire d'interpellation violente le 18 août dernier. Il suit ainsi l'avis rendu par l'Inspection générale de la police nationale, qui a mené l'enquête et a établi que les agents étaient en situation de légitime défense - les personnes interpellées se sont montrées pour le moins agressives et violentes...
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

La vidéo a été visionnée plus de deux millions de fois sur Internet, et a fait polémique au beau milieu de l'été. Honte à la police française , prétendait-elle. De fait, on y voyait une interpellation pour le moins musclée à Joué-lès-Tours, le 18 août dernier. 

Le conducteur d'une Renault Scenic refuse de se soumettre à un test d'alcoolémie. Le ton monte rapidement. Un policier sort sa matraque et sa bombe de gaz lacrymogène, et en fait usage. A plusieurs reprises.

Polémique donc. Sauf que l'enquête de  l'Inspection générale de la police nationale a validé la version des policiers. Le conducteur avait plus d'un gramme par litre d'alcool dans le sang. Quant à la femme, elle aurait tenté de mordre le policier et de lui arracher son arme de service. Les passagers prennent fait et cause pour le conducteur... D'où ces images pour le moins confuses.

Fin de l'histoire ce jeudi. Le parquet de Tours doit annoncer qu'il ne poursuivra pas le policier filmé. Le conducteur, lui, a été incarcéré juste après l'interpellation. Les deux femmes, blessées, ont porté plainte. L'une d'elles est convoquée devant le tribunal correctionnel le 22 octobre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.