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Justice : l'espoir d'un procès pour la famille de Marie-Thérèse Bonfanti

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Justice : l'espoir d'un procès pour la famille de Marie-Thérèse Bonfanti
Article rédigé par France 3 - N. Perez, M. Cazaux, J.-C.Pain, D.Semet, C. Krauskopff
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La disparition de Marie-Thérèse Bonfanti, jeune mère de famille de 25 ans, alors qu'elle distribuait des journaux à Pontcharra, dans l'Isère, est emblématique des "cold cases". Trente-six ans après, le meurtrier a avoué et va être jugé, car la justice a estimé que le crime n'était pas prescrit.

C'est une immense victoire pour Erika, la fille de Marie-Thérèse Bonfanti. La justice vient d'accepter de lever la prescription dont aurait pu bénéficier Yves Châtain, celui qui a avoué avoir tué sa mère il y a 36 ans. "On espère un procès, pour pouvoir rendre la dignité à maman", a-t-elle déclaré dans la matinée du mardi 24 janvier, au palais de Justice de Grenoble (Isère). 

Le suspect peut encore contester la décision

Il aura fallu 36 ans pour élucider le mystère de la disparition de Marie-Thérèse Bonfanti. Le 22 mai 1986, la jeune mère de famille disparaissait devant la maison d'un voisin, alors qu'elle distribuait des prospectus. Pendant des années, l'enquête a piétiné. Le fils du voisin, Yves Châtain, a un temps été suspecté, puis mis hors de cause. L'enquête a été relancée en mai 2022. Yves Châtain a de nouveau été interrogé, et est passé aux aveux. Le crime, trop ancien, est prescrit. Il a demandé sa mise en liberté, comme la loi l'y autorise. Les proches de la victime s'y sont opposés, et la justice, pour la première fois, s'est rangée de leur côté. Le suspect peut toutefois encore contester la décision. 

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