Rennes : la justice étudie le cas de Maryvonne, l'octogénaire dont le logement est squatté

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Thomas Baïetto
France Télévisions
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Des squatteurs occupent cette maison de Rennes (Ille-et-Vilaine), photographiée ici le 8 mai 2015, dont une octogénaire revendique la propriété. (KÉVIN NIGLAUT / CITIZENSIDE / AFP)

Le tribunal d'instance de Rennes (Ille-et-Vilaine) examine le cas de Maryvonne Thamin, dont le logement est occupé depuis septembre 2013. Depuis sa révélation, l'affaire a suscité la polémique dans la classe politique.

Ce qu'il faut savoir

La justice va-t-elle mettre fin à la polémique ? Le tribunal d'instance de Rennes (Ille-et-Vilaine) examine, vendredi 22 mai, le cas de Maryvonne Thamin, une octogénaire qui souhaite récupérer son logement, actuellement occupé par des squatteurs. L'affaire a suscité de nombreuses réactions politiques et des tensions dans la ville, où militants d'extrême-gauche et d'extrême-droite se sont mobilisés.

Suivez l'audience en direct avec notre envoyé spécial, Thomas Baïetto.

• Maryvonne Thamin a quitté la maison il y a plusieurs années pour s'installer avec son compagnon mais celui-ci est décédé et ses héritiers souhaitent vendre. La porte de son logement est aujourd'hui cadenassée, l'habitation barricadée par les squatteurs, installés depuis septembre 2013.

• "On essaie de nous faire passer pour des ordures", dénoncent les squatteurs. Les occupants des lieux évoquent leurs "situations précaires et compliquées". Ils assurent avoir trouvé la maison, "abandonnée depuis longtemps""dans un état déplorable" et avoir effectué des travaux pour rendre la maison "vivable".

L'affaire a pris une dimension politique. Les occupants dénoncent une "récupération politique" par l'extrême droite et les partisans d'une remise en cause de la loi Dalo (Droit au logement opposable), qu'ils accusent d'être responsable de cette situation. Les soutiens de Maryvonne Thamin ont annoncé sur Facebook une manifestation devant le tribunal, mais vendredi matin, aucun attroupement n'était visible, selon notre journaliste.