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Licencié pour avoir mangé une banane : un protocole d'accord a été trouvé entre le salarié et son ancien employeur

Licencié pour avoir mangé une banane, un ex-salarié de Leclerc, en Dordogne, a trouvé un protocole d'accord, dont le contenu reste confidentiel, avec son ancien employeur. La justice rendra sa décision le 18 janvier. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Photo d'illustration de l'enseigne d'un centre commercial E. Leclerc. (MAXPPP)

Le tribunal des prud'hommes de Périgueux (Dordogne) examinait jeudi 14 décembre le cas d'un ex-salarié du centre commercial Leclerc de Trélissac licencié pour faute grave, fin 2016. Sa direction lui reprochait d'avoir volé une banane dans la réserve et de l'avoir mangée sur place. Le jeune homme, qui a depuis intégré l'armée de terre, s'est défendu d'avoir volé le fruit et a expliqué l'avoir mangé parce qu'il se sentait "en hypoglycémie".

"Des concessions réciproques"

Devant le tribunal des prud'hommes, les deux avocats ont présenté un protocole d'accord, dont on ne connaît pas le contenu, selon les informations de France Bleu Périgord. "Des concessions réciproques" ont été faites par les deux parties, a expliqué Pascale Gokelaere, l'avocate du centre Leclerc qui estime que "cette décision est satisfaisante pour le salarié et l'employeur."

"Mon client était parfaitement satisfait par ce rapprochement et le contenu de ce protocole", affirme de son côté l'avocat du jeune homme licencié pour faute grave maître Jérôme Bousquet qui précise que le protocole reste "confidentiel."

La justice rendra sa décision le 18 janvier

"J'avais fait mes preuves dans l'entreprise, je n'avais eu aucun reproche de la part de mon patron, je ne comprends pas du tout", avait expliqué l'ex-salarié de Leclerc lors de la première audience du tribunal du 30 octobre. L'entreprise en faisait pour sa part en faisait "une question de principe."

L'affaire avait bénéficié d'un retentissement qui a largement dépassé les frontières du Périgord. Michel-Edouard Leclerc s'en était notamment ému sur France Culture, évoquant des faits "abusifs" et une "connerie". Le protocole d'accord devrait être homologué par un juge professionnel. Il rendra sa décision le 18 janvier.

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