Nicolas Pisapia, un accusé du procès Air Cocaïne témoigne
Alors que le procès Air Cocaïne s’est ouvert lundi 18 février à la cour d’assises d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Nicolas Pisapia, l’un des accusés, détenu en République dominicaine, témoigne.
Il est 2 heures du matin le 20 mars 2013, une opération coup de poing est menée sur le tarmac de l’aéroport de Punta Cana (République dominicaine). La police du pays débarque du Falcon 50 quatre Français et 26 valises bourrées de cocaïne, environ 700 kilogrammes. Nicolas Pisapia, homme d’affaires marseillais de 39 ans est l’un d’eux. France 3 a plus le joindre depuis la République dominicaine où il vit en résidence surveillée. Il a accepté de raconter son arrestation. "J’ai été interpellé violemment et jeté à terre au moment où on m’a arrêté, affirme-t-il. J’ai ensuite été trainé et couché devant l’avion. J’ai été frappé sur le côté, on m’a fracturé les côtes. Nous avons été obligés de faire des vidéos et des photos devant l’avion sous la menace d’armes automatiques."
Nicolas Pisapia affirme être victime de la police dominicaine
Nicolas Pisapia s’est vite retrouvé seul à Saint-Domingue. Les deux pilotes, condamnés comme lui à vingt ans de prison, profitent de leur liberté sous contrôle judiciaire pour s’enfuir et rejoindre la France, à l’aide d’un mystérieux commando. "C’est un choix qu’ils ont fait, ce n’est pas mon choix, explique Nicolas Pisapia. Mon choix a été depuis le début de rester en République dominicaine et de prouver mon innocence ici." Nicolas Pisapia affirme toujours être victime d’un coup monté de la police dominicaine.
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