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La manifestation près de l'ambassade américaine prend un tour politique

François Fillon et Jean-François Copé ont chacun interpellé le gouvernement sur ce rassemblement sauvage en plein Paris. Les deux candidats à la présidence de l'UMP s'interrogent sur un éventuel laissez-faire de la préfecture de police. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault dénonce une tentative de récupération politique.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Benoît Tessier Reuters)

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a promptement
réagit ce week-end après la manifestation près de l'ambassade américaine :
"des instructions ont été données pour que ce type de rassemblement
inacceptable ne se reproduise pas"
. Mais pourquoi et comment elle a pu
avoir lieu ? Voilà la question qu'on posé tour à tour François Fillon et
Jean-François Copé.

Une manifestation tolérée?

Ce dernier a demandé sur TF1 dimanche soir à ce "que
toute la lumière soit faite sur les raisons qui peuvent expliquer qu'une telle
manifestation non autorisée puisse se réaliser en plein Paris"
. Un peu
plus tôt, selon son entourage, l'ancien Premier ministre aurait demandé à
François Hollande, lors d'une réunion de militants UMP, "des explications sur
le fait que le préfet de police de Paris ait toléré une manifestation de
salafistes"
.

Manuel Valls critique "des impératifs partisans"

Des déclarations dénoncées par le gouvernement. Jean-Marc
Ayrault dénonce une tentative de récupération politique de la part des deux
principaux candidats à la présidence de l'UMP. Le Premier ministre assure que "les
policiers ont fait leur travail". "Aucune manifestation n'a été ni
déclarée, ni tolérée le samedi 15 septembre à Paris"
, ont précisé la préfecture
de police et l'entourage du Premier ministre. Les critiques de l'opposition
répondent "à des impératifs partisans" , a réagit de son côté le
ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

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