L’affaire Mouzin, une enquête hors norme
Une enquête hors du commun. Mercredi, France Info a annoncé une possible avancée dans l’affaire Estelle Mouzin, l’occasion de se pencher sur l’histoire de la disparition de la petite fille le 9 janvier 2003. Trois jours après la disparition d'Estelle, le village de Guermantes a été assiégé par la police.
Fait rare, l'emploi du temps des 1.400 habitants de la commune est contrôlé, les auditions sont faites à la chaîne, les maisons perquisitionnées. L'affaire fait les gros titres et la mobilisation s'étend dans tout le pays où les photos d'Estelle sont placardées dans la rue, les boulangeries et les supermarchés.
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Groupe d’enquête permanent
Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy annonce aux parents d'Estelle la création d'un groupe d'enquête permanent. Ce groupe n'a jamais été dissout et il n'a jamais perdu espoir non plus. Dix ans après la disparition de la petite fille, ils ont notamment réactivé un numéro vert.
Dans cette affaire, plus de 150 personnes ont été placées en garde à vue et des dizaines de pistes ont été suivies comme celle de Fourniret, dès 2006. Mercredi, l’ex-femme du tueur des Ardennes, Monique Olivier, a été entendue par la police après une confidence faite à une codétenue. Elle aurait avoué avoir fourni un alibi à Michel Fourniret pour le jour de la disparition d’Estelle. Pour Jean-Marc Bloch, directeur de la Police judiciaire de Versailles en 2003, il faut cependant "rester prudent ".
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