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Le cannibale présumé est un caporal de retour d'Afghanistan

Samedi, un homme de 90 ans avait été retrouvé mort, et plusieurs parties de son corps, comme sa langue et son coeur, avaient été arrachées. Son meurtrier présumé affirme les avoir mangées. Présenté au départ comme un sans-abri, le suspect est en fait un caporal ayant effectué des missions en Afghanistan. 
Article rédigé par Lucas Roxo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Laurent Dard Maxppp)

Le meurtre s'est déroulé samedi dernier, dans les Hautes-Pyrénées. Un homme a tué un nonagénaire en le frappant violemment avec une barre de fer, avant de lui prendre sa langue et une partie de son coeur pour les manger. 

Ce lundi, de nouvelles informations sur le suspect ont été rendues publiques. Présenté au départ comme un sans-abri, le cannibale présumé est en réalité un caporal ayant effectué des missions en Afghanistan. Il avait quitté le régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers fin octobre. 

Cinq ans de régiment

Âgé de 26 ans, l'homme avait servi "au régiment pendant cinq ans ". Il avait évolué jusqu'au grade de caporal. 

"Il ne nous a posé aucun problème sur son passage" (commandement du régiment)

"Dans le cadre de ses missions en Afghanistan il a fait toute la préparation qui précède, et, à son retour il a participé aux séances retour de manière normale ", a-t-on ajouté. Une prolongation de contrat lui avait même été proposée, mais il avait refusé. Natif de Tarbes, le cannibale présumé avait émis sa volonté de trouver un travail pour travailler dans le domaine de la peinture.  

Aucun "lien" entre son métier et les faits

Difficile de trouver dans le passé du suspect des explications de son comportement présumé. Le procureur de la République à Tarbes, Chantal Firmigier-Michel, a ainsi déclaré qu'il n'y avait pour l'instant aucun "lien " son ancien métier et les faits.

Elle a également donné d'avantage d'informations sur ce qui s'était réellement passé. L'autopsie du corps de la victime a confirmé "qu'une partie du coeur a été extraite de la cage thoracique - ce qu'on pouvait déjà penser à partir des constatations extérieures - et qu'effectivement la langue avait bien été sectionnée ", a expliqué le procureur. Il semblerait que seulement une partie du coeur ait été prélevée, et non l'intégralité.

Désormais, des analyses complémentaires doivent confirmer que le suspect les a réellement mangés. Un morceau de viande avait en effet été retrouvé cuit dans une assiette avec des haricots, et d'autres analyses doivent déterminer si celui-ci est d'origine humaine, ou non. 

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