Cet article date de plus de douze ans.

Le preneur d'otage de la prison de Poissy maîtrisé

Il a été condamné pour viol, violences et pour le meurtre sauvage d’un codétenu. Ce prisonnier considéré comme dangereux, déjà auteur de trois prises d’otages, a retenu pendant plusieurs heures un gardien de la prison de Poissy (Yvelines) sous la menace d’une arme blanche. Il a été maîtrisé vers 12h30.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Réactualisé à 12h38

Le preneur d’otage s'appelle Francis Dorffer, un détenu de 27 ans considéré comme dangereux, et pas libérable avant 2032.
Il est déjà auteur de plusieurs prises d’otages en prison, dont celle d’un psychiatre à la prison de la Santé en 2010. Il avait été transféré à Paris fin 2009 après avoir pris en otage un gardien de la centrale de Clairvaux (Aube), un acte par lequel il entendait dénoncer ses conditions de détention.
Il a par ailleurs été condamné pour viol, et pour meurtre en 2003, il n’avait alors que 19 ans. Francis Dorffer avait étranglé et égorgé un codétenu à la prison de Metz (Moselle), il avait écopé de 30 ans de réclusion criminelle.

Désormais incarcéré à la centrale de Poissy (Yvelines), il a retenu un gardien sous la menace d'une arme blanche de fortune, qu'il aurait lui-même confectionnée, pour réclamer "son transfert dans l'Est de la France pour être plus proche de sa famille", selon la CGT-pénitentiaire.
_ Quant à l'otage, il s'agissait d'un jeune surveillant de 27 ans, qui n'a pas été blessé.

La prise d'otage a démarré à 8h45, à la sortie des douches.
_ C'est l'intervention du Raid, unité d'élite de la police nationale, et des Eris, unité d'élite de la pénitentiaire, qui a permis d'y mettre fin. Le détenu a été maîtrisé sans effusion de sang. Il était calme, mais semblait "déterminé", selon les forces de l'ordre.

La centrale de Poissy, d’une capacité de 230 places, accueille des détenus condamnés à de lourdes peines.

Gilles Halais, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.