Les gendarmes repartent à la recherche d’une famille disparue il y a 39 ans
Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1972, Jacques Méchinaud, 31 ans, son épouse Pierrette, 29 ans, leurs enfants, Eric, 7 ans, et Bruno, 4 ans, quittent des amis chez qui ils ont passé le réveillon. Mais ils n'arriveront jamais à leur maison de Boutiers-Saint-Trojan, à quatre kilomètres de là.
Une semaine après, quand l'enquête commence, on retrouve la dinde et les huîtres de Noël dans le réfrigérateur, les cadeaux des enfants au pied du sapin, et un chéquier sur la table.
S’agit-il d’un meurtre suivi de suicide ? D’une disparition ?
Les enquêteurs ne disposent pas d’éléments qui leurs permettent de les retrouver.
Mais les gendarmes viennent de reprendre l’enquête.
Depuis le début de semaine, des plongeurs, des spéléologues sondent les rivières, les carrières, les puits ou les vieilles demeures de la région pour tenter de trouver trace de la famille et de son véhicule. "On va dans des endroits où jamais les recherches n'ont été faites, ou d'autres où les moyens de l'époque étaient limités ", a indiqué Georges Pierrini, le commandant de gendarmerie de Cognac.
Baptisée "Brunerie 47", cette opération de recherches obtient l'appui d'une technologie de radar terrestre très performante et, s'enthousiasme le commandant, d'un radar subaquatique qui est "l'arme absolue " car il permet de "voir " sous l'eau à 60 mètres, là où un plongeur seul ne voit rien au-delà de 4 mètres.
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