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Les questions toujours sans réponse de l'accident dans l'Aube

Les causes de l'accident de minibus qui a fait six morts, dont cinq jeunes adolescents, dans l'Aube mardi après-midi demeurent inconnues. Il a percuté un poids lourd venant en face sur une départementale. Le corps du chauffeur a été autopsié mercredi. Mais de nombreuses hypothèses restent d'actualité et une information judiciaire doit être ouverte ce jeudi.
Article rédigé par Lola Fourmy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (L'autopsie du chauffeur du minibus n'a pas permis de savoir ce qui a causé l'accident qui a fait six morts mardi dans l'Aube. PHOTOPQR/EST ECLAIR/JEROME BRULEY)

C'est une information judiciaire pour homicide et blessures involontaires qui doit être ouverte ce jeudi. On sait déjà grâce aux premières analyses qu'aucun des deux conducteurs mis en cause en cause dans l'accident n'avait bu de l'alcool. C'est ce que l'autopsie de l'animateur a confirmé, ainsi que les analyses faites sur le chauffeur du poids lourds qui lui est légèrement blessé.

Examens toxicologiques à venir

Ce chauffeur a d'ailleurs été entendu hier, sans rien pouvoir expliquer l'accident : il dit juste avoir vu le minibus se déporter sur sa voie, et lui foncer dessus. Mais on ne sait toujours pas pourquoi il a dévié de sa trajectoire, et pourquoi il n'a pas freiné.

Chahut, assoupissement, malaise, pour l'instant le procureur de Troyes Alex Perrin n'exclut rien. Il manque notamment une partie des analyses de l'animateur qui conduisait les enfants, entre autres les examens toxicologiques.

Ce que vont dire les trois survivants

L'expertise du  minibus vient juste de commencer pour vérifier la piste de l'incident technique. Mais il est très récent d'après la mairie de Nangis : il a été acheté l'an dernier. Toutes les ceintures semblaient fonctionner. On sait d'ailleurs que tous les passagers étaient attachés. C'est peut-être ce qui a sauvé la vie de trois d'entres eux, deux enfants et une animatrice.

Ces survivants doivent d'ailleurs être interrogés. Jusque-là sous le choc ils étaient incapables de se souvenir de ce qui s'était passé précisément.

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