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Les Vélib' ne passeront pas le périph'

Ainsi en a décidé le tribunal administratif de Paris. Les juges ont annulé le décision du Conseil de Paris, qui avait décidé d'étendre le dispositif de vélos en libre-service aux 30 communes mitoyennes.
Article rédigé par franceinfo
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Le feuilleton Vélib' n'est pas terminé. Loin de là. Le Conseil de Paris pensait faire un joli cadeau aux banlieusards en votant, le mois dernier, l'extension du système de location de vélos à 30 villes de proche banlieue. Tout était prêt, les 300 emplacements supplémentaires étaient décidés, les cartes étaient déjà parues.

C'était sans compter sur l'opiniâtreté du concurrent malchanceux de Decaux, Clear Channel, écarté de l'appel d'offres initial. Celui-ci a saisi le tribunal administratif de Paris. Et obtenu gain de cause.

Le tribunal a annulé, purement et simplement, la décision du Conseil de Paris, estimant notamment que l'extension à la banlieue “ne peut être regardée comme accessoire au marché initial dès lors qu'elle aurait pour effet de fournir dans chacune de ces communes un réel service de bicyclettes en libre service”.
_ En clair, il faudra un nouvel appel d'offres.

Mais l'affaire n'en restera pas là. La Ville de Paris a décidé de se pourvoir en cassation devant le Conseil d'Etat. Affirmant qu'elle “s'était entourée de toutes les précautions visant à ce que cette extension favorise les déplacements en vélo entre Paris et les communes qui l'entourent, sans constituer un maillage de ces communes.” Selon elle, 300 stations supplémentaires, par rapport aux 1.450 déjà prévues à Paris, ne sont pas de nature “à bouleverser l'économie du contrat initial ou à en changer l'objet”. Au Conseil d'Etat de le décider.

Guillaume Gaven

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