Meurtre de Priscillia à Estagel : un suspect de 18 ans reconnaît lors de sa garde à vue avoir tué la jeune fille
L'homme âgé de 18 ans a été interpellé dans une maison de cette commune des Pyrénées-Orientales dans l'enquête sur le meurtre de la jeune fille de 18 ans retrouvée morte le 7 juillet dernier.
Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue mardi 1er octobre dans l'affaire du meurtre de Priscillia en juillet dernier, a appris France Bleu Roussillon ce mercredi auprès du procureur, confirmant une information de L'Indépendant. Lors de sa garde à vue, le jeune homme, âgé de 18 ans, a reconnu les faits, selon les informations recueillies par franceinfo de source proche de l'enquête. L'homme a été arrêté à Estagel, dans cette commune des Pyrénées-Orientales où le corps de la jeune fille avait été retrouvé dans le cimetière municipal le dimanche 7 juillet.
C'est grâce à son ADN que le suspect a été confondu; précise le parquet. Une dizaine de jours, après le meurtre, une empreinte d’ADN masculin avait été identifiée. Des analyses croisés de l’ADN et des traces de sang ont permis de "sélectionner" une centaine d’hommes qui évoluaient, soit dans l’environnement de la victime, soit dans l’environnement du lieu du crime, c’est-à-dire au cimetière de la commune.
Les emplois du temps étudiés
Des auditions ont été menées et les emplois du temps de chaque individu ont été passés au crible. Cela a permis aux enquêteurs de resserrer l’étau sur les possibles suspects. Sur ceux-là, des prélèvements ADN ont été effectués, dont un qui correspondait à celui du jeune homme - sans-emploi sans antécédents judiciaires, détaille le parquet. La garde à vue a été prolongée et elle poursuit. Le suspect "devrait être déféré" ce jeudi en vue de sa mise en examen.
Priscillia avait été portée disparue après avoir participé à un bal des pompiers. Son corps avait été retrouvé dans le cimetière de la commune. Son corps présentait cinq coups de couteau et des traces d’agressions sexuelles. Une empreinte ADN avait été identifiée une dizaine de jours après le meurtre.
La mère de la jeune fille est "ravagée par la douleur d’une trop longue attente et le choc de l’annonce d’une arrestation dans la commune", a indiqué à France Bleu Roussillon une proche de la famille.
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