Ultra-droite à Romans-sur-Isère : "Il faut éviter cette spirale de violence", affirme la députée de la circonscription

Emmanuelle Anthoine, députée Les Républicains (LR) de la Drôme, s'est exprimée sur franceinfo, à propos des manifestations d’ultra-droite ce week-end à Romans-sur-Isère après la mort du jeune Thomas à Crépol.
Article rédigé par franceinfo
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Une banderole "Thomas repose en paix" en hommage au lycéen mortellement blessé à Romans-sur-Isère (Drôme), le 24 novembre 2023. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS)

"Il faut éviter cette spirale de violence", affirme Emmanuelle Anthoine, députée Les Républicains (LR) de la Drôme, lundi 27 novembre sur franceinfo, après les manifestations d’ultra-droite ce week-end à Romans-sur-Isère, qui fait partie de sa circonscription. La première a eu lieu samedi 25 novembre dans le quartier de la Monnaie, dont sont issus certains suspects liés au drame de Crépol. La seconde s'est tenue dimanche midi dans le centre-ville. En tout, 24 personnes ont été placées en garde à vue après la manifestation de samedi et celle de dimanche.

L'élue rappelle par ailleurs "le souhait de la famille du jeune Thomas", à savoir que "l’émotion" suscitée par sa mort à Crépol (Drôme) "ne soit pas utilisée politiquement". "J'ai encore eu la maman [au téléphone] vendredi soir, qui me demandait que la photo de son fils ne soit pas utilisée", indique-t-elle. En effet, celle-ci a "su qu'il y a eu des affiches de Thomas qui ont été placardées dans des grandes villes, notamment Nice", ce qui l'a "beaucoup affectée".

Un problème de sécurité selon l'élue

Emmanuelle Anthoine interpelle aussi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, qui se rend ce lundi matin à Crépol. Elle a en effet "plusieurs choses à lui demander", et notamment "qu'il entende la peine de ces victimes". Elle pointe aussi un "problème de sécurité" et la nécessité de "sécuriser notre territoire et particulièrement notre territoire rural". "La dernière chose que je voudrais faire remonter, c'est qu'il faut que la justice passe et que nous puissions avoir une République qui soit forte et qui donne le moyen de ses actions", ajoute-t-elle.

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