Cet article date de plus d'onze ans.

Ce que l'on sait du triple meurtre à Belfort

Un homme, âgé d'une quarantaine d'années, s'accuse du meurtre de son ex-épouse, du psychiatre de celle-ci et d'un homme qu'il soupçonnait d'être son amant.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le suspect s'est présenté de son propre chef au commissariat de Belfort (Territoire de Belfort), le 23 janvier 2014. ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )

Un homme âgé d'une quarantaine d'années s'est présenté à la police de Belfort (Territoire de Belfort), jeudi 23 janvier, et a avoué le meurtre de trois personnes : son ex-femme, le psychiatre de celle-ci et un homme qu'il soupçonnait d'être son amant.

Francetv info résume ce que l'on sait de cette affaire.

Que s'est-il passé ?

L'homme a d'abord forcé l'entrée d'un pavillon jeudi, à la limite de la commune de Valdoie, et tiré sur le propriétaire des lieux, raconte L'Est Républicain.

Il a ensuite traversé la ville pour se rendre dans le cabinet d'un psychiatre, où il a utilisé son arme de poing à plusieurs reprises, poursuit le quotidien régional. Le médecin et une femme s'écroulent.

Le quadragénaire s'est finalement rendu au commissariat de Belfort dans la soirée, en indiquant aux policiers les lieux où se trouvaient les trois corps. Il a été placé en garde à vue vers 19h30, a précisé à l'AFP le procureur à Belfort Alexandre Chevrier.

Qui sont les victimes ?

La femme tuée, âgée d'une quarantaine d'années, était "l'ex-femme du meurtrier, elle habitait le même immeuble que le psychiatre", a assuré le maire de Belfort, Etienne Butzbach, à l'AFP.

Selon L'Est Républicain, le premier homme tué, également âgé d'une quarantaine d'années, était soupçonné par le meurtrier présumé d'être l'amant de son ancienne compagne. Une fois sur place, les secours n'ont rien pu faire pour sauver les trois victimes, précise le quotidien régional.

Connaît-on le mobile du crime ?

"Le meurtrier (...) n'était pas dans son état normal", a assuré le maire de la ville. "Les circonstances et le mobile du crime ne sont pas déterminés pour l'instant", a estimé jeudi soir le procureur de Belfort. Il doit tenir une conférence de presse vendredi.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.