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Nord : un homme soupçonné d’une vingtaine de viols arrêté près de Maubeuge

L'homme en garde à vue à Lille a été repéré grâce à une coopération franco-belge. Il est suspecté d'avoir commis des viols depuis 1988 dans la région.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Voiture de police le 2 octobre 2017 à Paris. Image d'illustration.  (MAXPPP)

Un ouvrier d’une cinquantaine d’années soupçonné d'avoir commis une vingtaine de viols a été arrêté lundi à Maubeuge (Nord), a appris franceinfo mercredi 28 février de source proche du dossier, confirmant une information de RTL. Cet homme a été arrêté lundi près de Maubeuge (Nord), à Pont-sur-Sambre, et a été placé en garde à vue à Lille.

Le suspect a été repéré dans le cadre d'une coopération franco-belge. Il est soupçonné d'avoir commis une vingtaine de viols, le premier fait date de 1988, précise une source proche du dossier à franceinfo.

Exploitation de la vidéosurveillance

C’est l’enquête sur une agression sexuelle commise en Belgique la semaine dernière qui a permis d’interpeller le suspect. L’affaire a été relancée le 5 février dernier, alors "qu’une mineure qui se rendait à l’école le matin", a subi une agression sexuelle, à une dizaine de kilomètres de Maubeuge, à Erquelinnes (Belgique), a indiqué la police belge à franceinfo mercredi.

L'agression a eu lieu "vers 7-8 heures", a précisé la police belge. L'exploitation des images de vidéosurveillance a alors permis aux policiers belges de repérer le véhicule de l'auteur de l'agression et de contacter leurs homologues français. La jeune fille qui a été agressée en Belgique a pu donner des détails sur la description physique de cet homme, ce qui a permis de mettre la main sur son agresseur présumé.

Des agressions tôt le matin

L'ADN de l'agresseur présumé, inconnu jusqu’à son interpellation, pourrait le relier à une vingtaine de viols commis dans le secteur du bassin de la Sambre et à une trentaine de faits en tout. Dans ces affaires, il existerait des liens dans le mode opératoire utilisé : les agressions auraient eu lieu souvent tôt le matin.

Le profil génétique de ce quinquagénaire était répertorié au FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques), mais jusqu'à maintenant, aucun nom ne lui avait été associé. Le procureur de Valenciennes s'exprimera lors d'un point presse à 15 heures.

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