Piscines : améliorer la sécurité chez les particuliers
Alors que les Français installent de plus en plus leur propre piscine, les règles en matière de sécurité sont particulièrement strictes et peuvent coûter très cher à ceux qui ne les respectent pas.
Les Français en raffolent : le nombre de piscines privées explose et a atteint 2,5 millions cette année. Pour que la baignade reste un plaisir, la vigilance des adultes est indispensable et il est obligatoire de sécuriser sa piscine. La taille minimale d'une barrière de protection est de 1,22 mètre, l'installation peut parfois coûter plusieurs milliers d'euros. Depuis 2003, chaque piscine doit être équipée d'au moins une protection ou une alarme. Autre possibilité : recouvrir complètement la surface de l'eau.
Ne pas sécuriser sa piscine peut coûter cher
Ces systèmes sont efficaces : en quinze ans, le nombre d'enfants de moins de 6 ans morts par noyade a diminué de 32 en 2000 à 13 en 2015, alors que le nombre de piscines privées a plus que doublé. Les professionnels ont l'obligation de proposer un système de sécurité à la vente d'une piscine. En cas de refus du client, celui-ci doit s'engager à la sécuriser par d'autres moyens.
Ne pas sécuriser sa piscine peut couter jusqu'à 45 000 € et une peine de 3 ans de prison en cas de noyade mortelle, cela même dans les cas les plus inattendus. "Si un voleur s'infiltre la nuit dans votre propriété et se noie dans votre piscine, car elle n'est pas protégée, les juges n'hésitent pas à vous reconnaitre civilement et pénalement responsable", explique Me Christophe Heudjetian, avocat. Difficile de connaitre le nombre de piscines non sécurisées en France, aucun organisme n'est en charge des contrôles.
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