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Qui est le cerveau présumé des attentats déjoués en Belgique ?

Abdelhamid Abaaoud est présenté par les médias belges comme le chef et pourvoyeur de fonds de la cellule démantelée la semaine passée. Le ministre de la Justice belge refuse de confirmer son identité, mais d'après lui, le cerveau de l'organisation est toujours en fuite.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La police inspecte un appartement à Verviers (Belgique), jeudi 15 janvier, après le démantèlement d'une cellule jihadiste. (REUTERS)

Les enquêteurs sont toujours sur sa piste, après leur vaste coup de filet antiterroriste de la semaine dernière. Abdelhamid Abaaoud serait l'instigateur des attentats déjoués en Belgique, qui devaient viser des policiers et commissariats.

Selon plusieurs médias belges, cet homme serait le chef et pourvoyeur de fonds présumé de la cellule jihadiste démantelée jeudi 15 janvier. Le ministre de la Justice belge refuse de confirmer son identité, mais d'après lui, le cerveau de l'organisation est toujours en fuite. Francetv info revient sur le profil de celui qui était visé par le coup de filet antiterroriste mené en Grèce samedi.

Quel est son parcours ?

Abdelhamid Abaaoud est un Belge d'origine marocaine, explique La Dernière Heure, qui dresse son portrait. Agé de 27 ans, l'homme est né à Molenbeek, une commune populaire de la région de Bruxelles. Il est parti en Syrie, où il a rejoint les rangs du groupe jihadiste Etat islamique (EI), mais se trouverait actuellement en Grèce ou en Turquie, précise le journal.

Le terroriste présumé n'est pas un total inconnu des médias belges, puisqu'il apparaissait dans une vidéo diffusée en mars 2014. Abdelhamid Abaaoud était alors au volant d'un pick-up trainant derrière lui quatre cadavres de soldats syriens, tués par les membres d'EI, décrit La Dernière Heure. Il est aussi connu pour avoir embrigadé son petit frère Younès, parti en Syrie à l'âge de 13 ans.

Pourquoi est-il dans le viseur de la justice ?

Son téléphone aurait été localisé par les enquêteurs en Grèce, explique la chaîne de télévision flamande VTM. De là, il aurait communiqué avec un détenu d'une prison de Liège, frère de l'un des deux jihadistes présumés abattus jeudi par la police à Verviers, dans l'est de la Belgique.

Son implication est-elle confirmée ?

Pour l'heure, le parquet fédéral belge se refuse à faire tout commentaire sur les informations diffusées par les médias du pays. La Belgique a seulement annoncé dimanche qu'elle allait demander l'extradition d'un des deux suspects arrêtés la veille à Athènes (Grèce), l'homme pouvant "avoir un lien" avec la cellule jihadiste démantelée la semaine dernière.

Mais le ministre belge de la Justice, Koen Geens, a annoncé dans la journée de dimanche que les arrestations à Athènes n'avaient pas permis de "mettre la main" sur le cerveau présumé de l'organisation, sans confirmer qu'il s'agissait d'Adbelhamid Abaaoud. "On continue de le rechercher activement, a-t-il précisé. Je suppose que cela va réussir."

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