Perpignan : Francisco Benitez avait une maîtresse espagnole
Elle est la dernière personne
à lui avoir parlé. Les policiers chargés d'enquêter sur la disparition d'Allison
et Marie-Josée Benitez à Perpignan mi-juillet ont entendu une jeune femme
espagnole. Elle était la maîtresse de Francisco Benitez et
a reçu le dernier coup de fil du légionnaire avant sa mort.
Les relevés téléphoniques ont
établi que dimanche soir, avant de se suicider, Francisco Benitez a longuement téléphoné à cette
Espagnole. Elle vit juste de l'autre côté des Pyrénées, à un peu plus d'une
heure de Perpignan. Selon une source proche des investigations, lors de cette dernière conversation, le légionnaire lui aurait assuré qu'il n'avait rien à
voir avec les disparitions de sa femme et de sa fille. Il aurait également exprimé sa grande souffrance d'être
soupçonné.
Un suicide ne prouve pas la
culpabilité
En se donnant la mort,
Francisco Benitez a-t-il avoué sa culpabilité ? Non selon le
psychologue-criminologue Jean-Pierre Bouchard. Ce type de suicide est un
phénomène que les policiers connaissent. Après un tel fait-divers, les personnes visées "perdent
tout sur le plan existentiel ", elles pensent qu'elles peuvent "être incarcérées pour
très longtemps, que l'affaire va éclater sur le plan médiatique " et peuvent donc décider, "sur un gros coup émotionnel ", de se donner la mort.
En plus des deux disparitions
de Perpignan, les policiers se penchent depuis jeudi sur une deuxième affaire. La disparition d'une jeune femme à Nîmes en 2004. Le
parquet de la ville a décidé de rouvrir l'enquête car les similitudes sont troublantes.
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