Plus de 70 migrants, dont une douzaine d’enfants, arrêtés sur la côte picarde, dans la Somme

Les exilés ont été interceptés à différentes heures de la journée, certains dans un champ, d'autres dans les bois d'un domaine privé, ainsi qu'autour d'un gîte.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
La brigade à cheval a intercepté un groupe de migrants dans les bois d'un domaine privé, près de Saint-Quentin-en-Tourmont, dans la Somme. (Image d'illustration). (CRUZ / MAXPPP)

Plus de 70 migrants, dont une douzaine d’enfants, ont été interceptés lundi 5 août à Saint-Quentin-en-Tourmont, dans la Somme, sur la côte picarde, a appris France Bleu Picardie de sources proches du dossier, confirmant une information du Courrier Picard.

Les exilés ont été interceptés à différentes heures de la journée. Un homme a d’abord été repéré dans un champ dans la matinée. Puis, aux alentours de 13h30, la brigade à cheval a aperçu un second groupe, dans les bois d'un domaine privé. Les militaires les ont alors rejoints en renfort quelques heures plus tard pour procéder à l’arrestation de 56 personnes. Enfin, vers 17h30, 15 migrants ont été retrouvés à proximité d'un gîte, toujours à hauteur de Saint-Quentin-en-Tourmont.

Prises en charge administrative

Parmi toutes ces personnes figuraient une douzaine d'enfants, de nationalités afghane, soudanaise, iranienne, ou encore irakienne. Tous les migrants ont été conduits à la compagnie de gendarmerie d'Abbeville. Ils ont été vus par la Croix-Rouge et pris en charge administrativement par la préfecture de la Somme, selon les informations de France Bleu Picardie.

Les conditions météorologiques étaient plutôt favorables pour tenter la traversée et les forces de l'ordre s'attendaient à des tentatives de départ. Mais elles n'ont pas découvert d'embarcation, de matériel ou de moteur qui auraient pu permettre une tentative de traversée. Le dispositif de lutte contre l'immigration clandestine reste renforcé dans les prochains jours.
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.