Plusieurs élus d'Annecy portent plainte pour cyberharcèlement

"Nous ne pouvons attendre un drame ou une agression physique pour agir", a déclaré le maire de la ville de Haute-Savoie, François Astorg.
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le maire écologiste d'Annecy François Astorg, en avril 2024. (MARIE AMELINE / RADIO FRANCE)

Plusieurs élus de la mairie d'Annecy, en Haute-Savoie ont porté plainte pour dénoncer les attaques dont ils sont victimes sur les réseaux sociaux, rapporte jeudi 24 octobre France Bleu Pays de Savoie, suite à la publication d'un communiqué jeudi de la ville d'Annecy.

Parmi eux, Marion Lafarie, maire adjointe chargée de la mobilité a porté plainte après avoir été la cible de propos sexistes, de messages d'insultes et de menaces publiés sur les réseaux sociaux, depuis plusieurs semaines. "On n'a pas été élus pour subir ça", écrit Marion Lafarie sur sa page Facebook le 7 octobre dernier. "On peut avoir des divergences politiques, mais là, ça va trop loin !"

"Il faut savoir dire stop"

François Astorg, le maire d'Annecy, explique dans le communiqué qu'il est "hors de question que ces attaques inacceptables et interdites par la loi puissent affecter l'équilibre physique et psychique des personnes visées". "Nous ne pouvons attendre un drame ou une agression physique pour agir", poursuit-il, en indiquant que des plaintes seront systématiquement déposées "dès lors que des faits de cyberharcèlement par injure ou diffamation publique seront identifiés".

"Aujourd'hui, dès que l'on s'engage, dès que l'on s'expose, on est la cible de diffamations, d'insultes et aussi d'intimidations", regrette au micro de France Bleu Pays de Savoie Guillaume Tatu, adjoint chargé de la jeunesse, lui aussi la cible de propos haineux sur les réseaux sociaux. "Il y a une ligne rouge à ne pas dépasser et à un moment donné, il faut savoir dire stop", insiste-t-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.