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Services publics : le spectre de la radicalisation

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Services publics : le spectre de la radicalisation
Services publics : le spectre de la radicalisation Services publics : le spectre de la radicalisation (France 3)
Article rédigé par France 3
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L'informaticien de la préfecture de police de Paris a-t-il présenté ces dernières années des signes de radicalisation ? Si oui, sa hiérarchie était-elle au courant ? Les enquêteurs cherchent encore à comprendre comment la menace a pu venir de l'intérieur de cette institution policière ultra-sensible.

48 heures après la tuerie, des Parisiens continuent de se succéder devant le registre des condoléances pour écrire un mot. Parmi eux, un policier, qui souhaite rester anonyme. Il est encore sous le choc, mais n'est pas surpris par la présence d'un individu radicalisé au sein de la police. "On le dénonce assez régulièrement que le vers est dans le fruit. C'est un fait de société. Que cela vienne de l'intérieur, c'est presque pire."

Une inspection tous les cinq ans

La menace intérieure est marginale. Sur 150 000 policiers en France, une trentaine de cas de radicalisation ont été détectés. À la préfecture de Paris, qui compte 43 000 fonctionnaires, une quinzaine d'individus sont identifiés. Ces chiffres sont issus d'un rapport parlementaire. Théoriquement, les policiers sont soumis à des contrôles réguliers. "Il y a une inspection qui est faite tous les cinq ans. D'un côté, il y a la DGSI, de l'autre l'IGPN qui fait un suivi pour les personnes radicalisées. Il y a un contrôle de la personnalité et de l'entourage", précise Éric Diard, député LR, auteur du rapport intitulé "Les services publics face à la radicalisation".



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