Procès des policiers brûlés à Viry-Châtillon : des peines moins lourdes qu'en première instance
Ce samedi 17 avril au soir a été prononcé le verdict du procès en appel dans l'affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon (Essonne). La cour d'assises a acquitté huit prévenus et condamné les autres à des peines allant de 6 à 18 ans de prison, des sanctions moins sévères qu'en première instance.
Le procès en appel concernant l'affaire des policiers brûlés à Viry-Châtillon (Essonne) se tenait samedi 17 avril. Les gendarmes ont dû se précipiter vers la salle d'audience. À l'intérieur, des cris et des insultes. La cour d'assises vient de condamner cinq individus pour tentative de meurtre sur des policiers, mais également de prononcer huit acquittements suscitant l'énervement de certains avocats des fonctionnaires visés. "C'est un naufrage car au moment du verdict et malgré sa clémence pour l'immense majorité des accusés, une bagarre générale a éclaté", raconte Maitre Thibault de Montbrial, avocat de l'une des victimes.
La défense dénonce des irrégularités
Le tribunal a prononcé des peines allant de six à 18 ans de prison, c'est moins que lors du procès en première instance. "Les peines prononcées, six ans, huit ans pour avoir tenté de tuer des policiers, pour les avoir regardés brûler en rigolant, c'est insupportable", s'insurge Maitre Laurent-Franck Liénard, avocat de policiers. Les avocats de la défense regrettent une enquête marquée par de graves irrégularités selon eux. Ils ont prévu de porter plainte pour faux en écriture et veulent saisir la police des polices.
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