Dreux : une nuit avec les gardiens de la paix

Leur quotidien : traquer le flagrant délit. Jeudi 20 octobre, à Dreux (Eure-et-Loir) autour de 23h30, deux hommes sont en pleine transaction sous leurs yeux. L’un des deux vient de se débarrasser de l’objet du délit : cinq grammes de cannabis. Ils seront entendus au commissariat. Quelques secondes plus tard, c’est un deux roues qui roule sans ses phares. Pas de grandes criminalités, mais un quotidien de plus en plus compliqué. "Malheureusement, c’est un peu toujours les mêmes personnes que l’on revoit tous les jours aux mêmes endroits", déclare Romain, gardien de la paix depuis sept ans.

Un climat qui dégénère plus facilement qu’avant

Ils sont fiers de leur métier et évoquent une mission de service public et des interventions variées, mais aussi un climat qui peut dégénérer plus rapidement qu’auparavant. Les deux collègues ont déjà été attaqués lors d’un combat de rue. Ils ne parleront pas des manifestations qui touchent la police, devoir de réserve oblige.