Manifestations contre les violences policières : les casseurs dévastent Toulouse et Nantes
Les mouvements de soutien aux "zones à défendre" ont dégénéré dans les deux villes. Près de vingt personnes ont été interpellées.
Les mouvements de protestation contre les violences policières et pour les "zones à défendre" ont dégénéré samedi 21 février. À Toulouse, les casseurs s'en sont pris aux forces de l'ordre, qui ont répliqué avec des canons à eau et des grenades lacrymogènes. De nombreuses dégradations sont à déplorer.
Au moins deux vitrines ont été complètement détruites et des dizaines d'impacts de masses ou de pics sur les vitrines de banques, d'agences immobilières et de magasins de vêtements ont été constatés. À Toulouse, une quinzaine de manifestants ont été interpellés. "On a vu des personnes arriver en furie, elles étaient là pour tout casser. Un grand coup de marteau dans la vitre, c'est intelligent", s'emporte un passant.
Le maire de Toulouse demande à l'État d'assumer ses responsabilités. "L'État a autorisé cette manifestation, il doit en tirer les conséquences en étant très ferme dans les condamnations et en indemnisant les commerçants", s'énerve-t-il.
13 policiers blessés à Nantes
À Nantes, près de 1 000 personnes ont défilé derrière une banderole "Contre les violences policières, sociales, économiques... Résistance". Elles protestaient également contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Quelque 13 policiers et gendarmes ont été blessés et 10 manifestants ont été interpellés pour port d'arme et jet de projectiles.
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