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Police municipale : le recrutement à la peine

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Police municipale recherche agents, pas mercenaires
Police municipale : le recrutement à la peine Police municipale recherche agents, pas mercenaires (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - L. Milanodupont, D. Fleurette, W. Zbinden, D. Vella, M. Bitton
France Télévisions

Malgré ses équipements de pointe, la police municipale française recrute activement. Cependant, une frange d’agents peu scrupuleux tente de faire monter la facture en jouant la carte de la concurrence.

Troisième force de sécurité en France, la police municipale manque de bras. Ils sont en tout 24 000 dans le pays mais 4 000 postes sont vacants. Pour les attirer, les mairies fournissent les équipements les plus récents. À Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), la brigade possède cinq scooters à 20 000 € pièce et six voitures pour 38 agents. "Nous avons des semi-automatiques de 9mm, une caméra-piéton de dernière génération, une bombe lacrymogène et le dernier taser", pour un total de 6 000 € d’équipement, explique l’un des membres.

L’appât du gain

Partout en France, les mairies cherchent à recruter, mais le salaire demeure un sujet délicat lors des entretiens d’embauche. "Certains candidats n’hésitent pas à dire qu’on leur propose plus ailleurs. Il ne faut pas qu’ils deviennent des mercenaires", martèle Tony Surville-Perafide, directeur de la sécurité de Puteaux (Hauts-de-Seine). En ayant la possibilité de changer de ville, les policiers municipaux font grimper leur salaire à l’aide des primes. "C’est comme un mercato de foot. Je vais au plus offrant", confie anonymement un agent. Cette pratique lui permet de gagner 600 € de plus qu’un policier national, à expérience égale.

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