Refus d'obtempérer : un phénomène de plus en plus récurrent
Un conducteur a été tué par la police, mercredi 7 septembre, alors qu'il fonçait sur les forces de l'ordre à Nice (Alpes-Maritimes). La veille, une passagère a trouvé la mort dans des circonstances semblables.
Il est 16h30, mercredi 7 septembre, à Nice (Alpes-Maritimes), quand les policiers repèrent une voiture volée et tentent d'appréhender le chauffeur. "Ils ont fait un demi-tour et foncé vers les véhicules de police. L'un des deux policiers a ouvert le feu et a tué l'auteur du refus d'obtempérer", raconte Laurent Martin de Frémont, représentant syndical Unité SGP-Police des Alpes-Maritimes. Un drame qui rappelle celui arrivé la veille à Rennes (Ille-et-Vilaine) lors d'un contrôle anti-drogue. La passagère d'un véhicule avait été abattue.
Huit morts depuis juin
Ces faits posent la question de l'usage des armes à feu. Depuis juin, huit personnes sont mortes pour des refus d'obtempérer. Les tirs ont augmenté ces dernières années et les refus d'obtempérer sont de plus en plus violents. Les syndicats de policiers affirment que les forces de l'ordre sont devenues des cibles. "Ce ne sont pas des refus d'obtempérer, ce sont des tentatives d'homicide ou des violences volontaires avec arme", estime Me Laurent-Franck Lienard, avocat d'un policier mis en cause. À chaque tir, une enquête est déclenchée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.