Sécurité : le maire d'Échirolles tire la sonnette d'alarme
Les violences gratuites aux personnes sont en hausse. Près d'un millier de cas sont signalés chaque jour depuis le début de l'année. Le maire d'Échirolles (Isère) regrette que sa commune ne bénéficie pas de la nouvelle police de sécurité du quotidien, expérimentée dans 30 quartiers.
Des policiers supplémentaires, Renzo Sulli, le maire PCF d'Échirolles (Isère), en banlieue de Grenoble, en attend avec impatience. Car la ville, comme toute l'agglomération grenobloise, n'arrive plus à lutter contre une forte délinquance liée au trafic de drogue. L'an dernier, le chef de l'État annonce la création de la police de sécurité du quotidien, la PSQ, et promet des renforts pour une trentaine de quartiers sensibles. Mais surprise : à Grenoble, aucun quartier n'est retenu. Les renforts, 15 à 30 policiers, n'arriveront pas.
10 000 postes de policiers devraient être créés
Des moyens pour une police plus visible et moins répressive, les Grenoblois approuvent l'idée. En pratique, cette PSQ existe déjà, menée par la police nationale aidée de la municipale, mais tout se fait à effectif constant. Intenable, selon Yannick Biancheri, syndicaliste Unité-SGP Police. Le ministre de l'Intérieur se veut rassurant : en tout, 60 quartiers devraient bénéficier de ces nouveaux effectifs de police, et à terme, 10 000 postes de forces de l'ordre devraient être créés dans toute la France. Des recrutements dont Grenoble espère enfin profiter.
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