Sécurité : le refus d’obtempérer et l’usage des armes à feu par les policiers en forte hausse
Les affaires liées à des refus d’obtempérer lors de contrôles de police se sont invitées à la Une de l'actualité. Sont-ils réellement plus nombreux, et que dit la loi ? Quel est le champ d’action et de réaction des policiers ?
Ce sont des scènes spectaculaires et violentes. Les refus d’obtempérer, comme près de Lille (Nord) : un conducteur fuit un contrôle, recule, renverse des policiers qui ripostent avec leur arme de service. Un délit aux conséquences parfois dramatiques. Ibrahim, policier, est un miraculé. Il y a deux ans en pleine nuit, un contrôle de routine a dégénéré en une fraction de secondes. Le bilan est lourd : fractures, contusions, et toujours des séquelles physiques et psychologiques.
Crainte majeure pour les forces de l’ordre
Depuis, le chauffard a été condamné à cinq ans de prison, dont trois fermes. Il voulait fuir car il n’avait pas le permis de conduire. Ces refus d’obtempérer sont devenus une crainte majeure pour les forces de l’ordre, et ils augmentent. L’an dernier, on en comptait 26 320, soit un toutes les 20 minutes. L’usage des armes à feu par les policiers est lui-aussi en hausse. Des tirs toujours nécessaires, selon un syndicaliste policier. La hausse des tirs s’expliquerait aussi par une nouvelle loi : depuis 2017, les forces de l’ordre peuvent tirer, soit en état de légitime défense, soit pour protéger d’autres personnes ou défendre un lieu.
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