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Vidéo La police sous tension après l'attentat contre "Charlie Hebdo"

Publié Mis à jour
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Complément d'enquête La police sous tension après Charlie Hebdo
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions

C'est un record de popularité. Depuis les attentats de janvier, 84% des Français aiment leur police. Mais presque deux mois après l'entrée en vigueur du plan Vigipirate alerte attentat, les forces de l'ordre sont épuisées. Extrait de "Complément d'enquête".

Ils sont 600 policiers d'élite appartenant au SDLP (service de la protection). Ces "anges gardiens" n'ont jamais été autant sous pression depuis les attentats du début 2015. Car l'attaque du 7 janvier contre Charlie Hebdo a changé la donne. Pour la première fois, ces policiers d'élite ont perdu l'un des leurs, Franck Brinsolaro. Ce policier chargé de la protection du dessinateur Charb est tombé à ses côtés. Sous le choc, effondrés, ils n'ont pas eu de temps pour le deuil. Car le plan Vigipirate alerte attentat a été activé.

Ils étaient déjà affectés à la surveillance de 170 personnalités, mais ce nombre ne cesse d'augmenter. En plus des politiques, il faut maintenant protéger des dessinateurs, des écrivains et des journalistes. Une surcharge de travail avec des effectifs qui n'ont pas augmenté.

Sont-ils assez nombreux pour ces nouvelles missions ? L'un de ces policiers s'est confié à Olivier Sibille pour Complément d'enquête : "Ce n'est pas tenable. On n'est pas des machines. J'ai besoin aussi de dormir des fois plus de 4 heures par nuit."

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