Replay Les annonces d'Emmanuel Macron pour conclure le Beauvau de la sécurité

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Discours Emmanuel Macron en clôture du Beauvau de la sécurité
Discours Emmanuel Macron en clôture du Beauvau de la sécurité Discours Emmanuel Macron en clôture du Beauvau de la sécurité

Le chef de l'Etat a notamment annoncé la création d'une "instance de contrôle des forces de l'ordre" et souhaite "doubler sur dix ans" la présence de policiers sur le terrain. 

Ce qu'il faut savoir

Le Beauvau de la sécurité, l'initiative lancée par le gouvernement pour améliorer les conditions d'exercice du métier de policier, s'est achevé mardi 14 septembre par un discours du chef de l'Etat à Roubaix (Nord). Accompagné des ministres de l'Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces. 

>> Contrôle des forces de l'ordre, plaintes en ligne, amendes forfaitaires... Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron sur la sécurité

Une dizaine d'annonces variées. Le président a annoncé la création d'une instance parlementaire de contrôle des forces de l'ordre, le dépôt de plainte en ligne dès 2023, le doublement "sous dix ans" de la présence de policiers et gendarmes sur la voie publique, la "simplification drastique" de la procédure pénale, la suppression du rappel à la loi, la mise en place d'une procédure pénale numérique, une loi de programmation d'orientation de la sécurité pour début 2022 et de nouveaux uniformes. 

Un budget de 500 millions d'euros. Pour financer ces mesures, le président de la République a promis une rallonge de 500 millions d'euros en 2022 pour le ministère de l'Intérieur, qui viennent s'ajouter à la hausse de 900 millions annoncée par le Premier ministre, Jean Castex, fin juillet.

 Pas de loi avant la fin du quinquennat. L'exécutif avait promis de reprendre les conclusions du Beauvau de la sécurité pour l'élaboration d'une loi de programmation et d'orientation de la sécurité intérieure (Lopsi). Mais ce texte, que le ministre de l'Intérieur doit préparer pour début 2022, ne pourra être voté avant la fin du quinquennat et reste donc suspendu à une réélection d'Emmanuel Macron.