Emmanuel Macron "intraitable face au racisme", mais...
"Nous serons intraitables face au racisme et aux discriminations", a déclaré Emmanuel Macron dans son allocution télévisée dimanche 14 juin. Mais pas question pour lui d’oublier notre histoire.
Pour Emmanuel Macron, l’histoire est un tout, on peut l’expliquer, mais il n’est pas question de se renier. Les déclarations du chef de l’État dimanche 14 juin ont des airs de celles de Nicolas Sarkozy qui refusait la repentance. Autant en Algérie, le président avaient donné l’impression de condamner un des pans de l'histoire de France. Là, il insiste bien sur le fait qu’il n’est pas question de l’effacer, analyse dimanche soir le journaliste du service politique de France Télévisions Gilles Bornstein.
Attention au communautarisme
Sur l’antiracisme, Emmanuel Macron devait absolument parler de ce sujet politiquement extrêmement sensible. Il a été très équilibré, estime Gilles Bornstein. Il a condamné le racisme de façon incontestable, mais a ajouté que la lutte contre le racisme ne devait pas servir le communautarisme, le séparatisme, le différentialisme. Il a gardé des accents républicains en disant qu’il ne voulait pas d’une République où on était noir, arabe, juif, etc., mais que les Français étaient tous des Français quelles que soient leurs opinions, leurs couleurs de peau ou leurs croyances.
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