Protestation policière : "Il ne faut pas que ça se retourne contre nous", prévient Unité SGP Police-FO
"La crise ne peut pas durer six mois, un an... ce n'est pas possible. (...) Il ne faut pas que ça se retourne contre nous", a affirmé Grégory Joron, secrétaire Général d'Unité SGP Police-FO, au micro de France Inter jeudi 27 juillet, à la sortie de la réunion entre syndicats policiers et ministre de l'Intérieur. Grégory Joron assure qu'il se fera le messager des paroles de Gérald Darmanin auprès des policiers protestataires.
Depuis le placement en détention provisoire vendredi 21 juillet d'un policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, soupçonné de violences contre un jeune homme de 21 ans en marge des émeutes début juillet, une partie de la police nationale, "moins de 5% des agents" selon Gérald Darmanin, s'est mise en arrêt maladie ou assure un travail minimum.
"Si demain, ces propositions sont accueillies de la bonne manière par les collègues, j'espère qu'on sortira en effet de cette crise assez rapidement pour se projeter sur des améliorations", a ajouté le secrétaire général du syndicat Unité SGP Police-FO.
Ce dernier assure que "même si certains essayent de dire qu'il y a une fracture entre la police et la population, la population en grande majorité nous soutient. Il ne faut pas que ça se retourne contre nous" à cause d'une "d'une action qui serait trop longue".
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