Puisseguin : cérémonie d'hommage mardi en présence de François Hollande
17h00 : "On s’est retrouvé mon fils Vincent et moi devant un brasier et on n'a pu sortir personne ", Patrick Rive, témoin direct du drame
Les habitants de Puisseguin sont toujours sous le choc ce samedi au lendemain de la collision entre un car et un camion sur la départementale 17 toute proche. Accident qui a fait 43 morts, la majorité des personnes âgées qui partaient en voyage mais aussi un enfant. Tout le monde a en tête les images du drame. Parmi eux, Patrick Rive, témoin direct du drame. Avec son fils Vincent âgé de 14 ans, ils ont tenté de porter secours aux victimes.
"Quand on est arrivé, le car était pratiquement carbonisé. Il prenait feu tellement rapidement qu’on ne pouvait pas s’approcher. On a vu des personnes couchées sur le bord de la route. On a essayé de s’approcher mais malheureusement vu les flammes qu’il y avait on ne pouvait rien faire. C’était la désolation. Les vitres explosaient sous l’effet de la chaleur, ce n’était pas possible de faire quoi que ce soit. C’était trop dangereux ", raconte-t-il.
"Je n’ai pas dormi du tout, j’ai été voir un médecin hier après-midi, je sors un peu, Vincent a été bien marqué, il pleure encore un peu, il me dit : ‘Tu te rends compte, les gens qui ont brûlé là-dedans’... Mais on ne pouvait pas s’approcher, ce n’était pas possible. Je pense surtout aux familles ", poursuit-il, beaucoup d’émotion dans la voix.
14h 45 : Une marche aura lieu dès demain dimanche à Petit-Palais, la commune d'où sont originaires la plupart des victimes.
14h12 : L'Elysée annonce qu'une cérémonie d'hommage aux victimes aura lieu mardi en présence de François Hollande.
Le président @fhollande se rendra à Petit-Palais, mardi matin, pour une cérémonie d'hommage aux victimes de ce terrible accident. #Gironde
— Élysée (@Elysee) October 24, 2015
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Le pape François prie pour les victimes de l'accident de #Puisseguin & s'associe à la peine des familles #télégramme pic.twitter.com/VOz5jflBDP
— I.MEDIA ن (@AgenceIMEDIA) October 24, 2015
12h47 : Le colonel Patrick Touron a aussi indiqué que les "chrono-tachygraphes" qui enregistrent notamment les paramètres des véhicules sont "fortement carbonisés et endommagés. On ne peut pas se prononcer sur le résultat de leurs examens."
12h42 : L'identification des corps des victimes est la priorité des enquêteurs, explique le colonel Patrick Touron, de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie.
12h21 : Jean-Claude Leonardet, l'un des rescapés de l'accident témoigne au micro de Mathilde Dehimi : "On discutait et puis on a entendu un choc. On ne voyait rien." Jean-Claude a pu s'en sortir avec son épouse, brûlée au deuxième degré. Très choqué, il explique qu'avec ces 43 victimes, "c'est une génération qui s'en va".
11h52 : Notre envoyée spéciale, Mathlide Lemaire, a pu s'approcher du lieu de l'accident.
L'autocar n'est plus qu'1 carcasse calcinée Le PL brûlé aussi y est encastré Identification criminL relève indices Scène figée #Puisseguin
— Mathilde Lemaire (@MathildeL75) October 24, 2015
11h39 : L'identification des corps a commencé samedi matin.
#accidentgironde 5 jours nécessaires pour identifier les victimes. L'expert incendie cherche les responsabilités. pic.twitter.com/IimDCz7D5T
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) October 24, 2015
11h15 : Jérémie Bessard, 24 ans, conseiller municipal à Petit-Palais et viticulteur, connaissait toutes les victimes originaires de sa commune : "Comment allons-nous construire l'avenir de notre village sans ces gens-là ? Nous avons perdu des personnes importantes." Jérémie Bessard annonce qu'une marche sera organisée demain à 15 heures pour rendre hommage aux victimes.
11h04 : Les trois premiers corps viennent d'être extraits des restes calcinés du bus, indique l'un de nos envoyés spéciaux à Puisseguin, Alain Gastal.
10h51 : Patrick Botto, accidentologiste, spécialiste des véhicules de transport en commun, interrogé sur France Info : "La cause unique de la mort des passagers, c'est l'asphyxie. C'est la teneur en gaz toxiques et en fumées extrêmement denses qui entraîne la mort par asphyxie." Patrick Botto était l'un des experts chargés d'enquêter sur le drame de Beaune en 1982.
10h34 : Jean-Claude Leonardet, l'un des rescapés de l'accident, a témoigné au micro de France 2 : "On ne voyait rien. J'étais assis au milieu du car. J'ai dit à mon épouse : 'Je te défais la ceinture' et on est vite partis. On a pu sortir une personne ou deux et puis après il fallait partir, parce qu'il faisait trop chaud."
10h20 : "Je mets en garde le gouvernement. Les départements pourraient avoir tendance à diminuer leur budget de voirie " alerte l'ancien secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Busseau.
P. Buisson, maire de Libourne, affirme que François Hollande viendra mais aucune date n'est arrêtée. #Puisseguin pic.twitter.com/ZGlJ0TrjR8
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) October 24, 2015
9h45 : " Certains mettent en cause la route mais il ne faut pas jeter le discrédit sur le conseil départemental qui fait ce qu'il peut " assure Gérard César, le président de l'association des maires de Gironde.
9h42 : T oujours des témoignages forts dont celui du frère de Raymond, l'un des rares rescapés de la catastrophe.
9h15 : "L'avant gauche du bus est encastré juste dans la zone du réservoir " du camion relève Jean-Michel Chavazas, expert accidentologue. Ces réservoirs sont solides mais l'impact d'un bus …"
#Drame de #Puisseguin en #Gironde : Après la disparition tragique de 43 de nos concitoyens, un deuil national s'impose.
— Lionel Giusti (@LionelGiusti) October 24, 2015
8h45 : "On est face à l'absurde. Ils partaient en excursion et la mort a frappé de façon absolument brutale. C'est ça aussi le traumatisme " explique le psychiatre Christian Navarre. " L'incertitude est source d'angoisses " .
8h40 : Ce qui étonne les experts, c'est la rapidité avec laquelle les deux véhicules se sont embrasés. Pour l'instant aucune hypothèse du point de vue judiciaire n'est avancée. Reste aussi des questions sur un éventuel problème technique sur le camion. Les gendarmes vont saisir les carnets d'entretien des véhicules et expertiser ce qui reste du car et du camion précise Olivier Boy sur France Info.
8h15 : "Un car c'est tout sauf une bombe roulante " assure Alain-Jean Berthelet, président du réseau Réunir.
8h12 : Raymonde aurait pu faire le voyage. Elle connaissait beaucoup des victimes. Elle n'a pas pu retenir ses larmes.
7h45 : "Il est possible que des choses soient à revoir (en matière de réglementation) et on le fera. Il ne faut pas se précipiter " assure Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière.
#Puisseguin Des bougies en hommage aux 43 victimes ont été allumées hier dans la chapelle ardente. #accidentgironde pic.twitter.com/DRm0WOXrAN
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) October 24, 2015
7h15 : Gaële Joly en direct de Petit-Palais dont sont originaires la plupart des victimes. "Toutes les familles sont à terre ici ". Et les proches s'interrogent : ""Est-ce qu'ils sont morts avant avec les gaz, la fumée? "
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7h12 : ** L'enquête va être difficile explique Olivier Boy. De nombreux indices ont été calcinés. Première étape désincarcérer les corps des victimes. Personne n'a encore pu entrer dans le car ou dans le camion. Ce travail devrait durer au moins 3 jours. Ensuite c'est le processus d'identification qui va commencer pour savoir précisément et avec certitude qui sont les victimes. Les gendarmes scientifique de l'IRCGN sont sur place pour les prélèvements ADN. Enfin l'enquête judiciaire à proprement parlé pour comprendre ce qui s'est passé hier et les causes au pluriel pour un accident aussi grave.
7h : Le bilan de la catastrophe aurait pu être encore plus lourd si le chauffeur du car n'avait pas eu les bons réflexes. Il a notamment eu très tôt le réflexe de décompresser les portières à l'avant et à l'arrière de son véhicule.
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[En images] #Puisseguin L'#IRCGN a commencé à travailler sur le lieu de l'accident. pic.twitter.com/HSfaQtp1PL
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) October 23, 2015
Je rentre et je découvre ce terrible drame en Gironde
— Patrick Bruel (@PatrickBruelOff) October 23, 2015
Toutes mes pensées aux familles et aux proches des victimes
Immense tristesse
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