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Rassemblement contre la violence dans les Hauts-de-Seine

Des habitants, élus et responsables associatifs se sont réunis hier matin à l'appel des mairies d'Asnières (PS) et de Gennevilliers (PCF, Hauts-de-Seine) pour appeler au calme après une montée des tensions entre jeunes de leurs quartiers. Les deux maires, le socialiste Sébastien Pietrasanta et le communiste Jacques Bourgoin, réclament une "police de proximité" dans les communes du nord des Hauts-de-Seine.
Article rédigé par franceinfo
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Ils s'affrontent régulièrement depuis plusieurs années: des bandes de jeunes d'Asnières et de Gennevilliers dans les Hauts de Seine s'invectivent, voire se battent. Des bagarres qui, ces derniers temps, ont fait des victimes. La semaine dernière des policiers ont été blessés, et des voitures incendiées, à la frontière entre les deux villes.

Le rassemblement organisé à la station de métro Les Courtilles, théâtre des bagarres, à la frontière des deux villes, a réuni entre 60 et 80 personnes selon
une source policière, entre 200 et 300 personnes selon les maires.
Selon des sources policières, les rixes entre des groupes de jeunes, “qui n'ont pas causé d'incident grave” ont eu lieu à plusieurs reprises en soirée, notamment le week-end dernier. Elles mettraient aux prises des jeunes des quartiers sensibles du Luth (Gennevilliers) et des Hauts d'Asnières, "pour des
motifs futiles, liés à des rivalités de quartier", a expliqué le préfet des Hauts-de-Seine, Patrick Strzoda.

Depuis mercredi soir, un dispositif de sécurité renforcé, avec une
cinquantaine de policiers, dont 35 CRS, a été mis en place autour de la station
de métro, a précisé le préfet. Mais selon le maire d'Asnières,
“les CRS, c'est très bien, le problème c'est qu'ils ne connaissent pas les
habitants, le quartier...Ce qu'on souhaite, ce sont
des effectifs supplémentaires dans nos commissariats, à demeure”.

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