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Rhône : ils font le ménage chez deux mortes et dérobent un magot

Âgés de 41 ans et de 44 ans, les deux hommes ont été mis en examen vendredi 3 avril pour vol et placés sous contrôle judiciaire. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les deux sœurs vivaient à Bron, dans la banlieue de Lyon (Rhône). ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )

Deux ans après, ils se sont fait rattraper par la justice. Deux agents d'entretien ont été mis en examen, vendredi 3 avril, après avoir dérobé des "centaines de milliers d'euros" trouvés en 2013 chez deux sœurs, âgées et fortunées, décédées accidentellement dans le Rhône. Une information du Progrès confirmée par une source judiciaire. 

Selon le quotidien, c'est une enquête de police de deux ans qui a permis la découverte des sommes d'argent. Elle débute en avril 2013, après la découverte des cadavres de deux sœurs décédées chez elles à Bron, dans la banlieue lyonnaise. L'autopsie conclut à une mort accidentelle remontant à quatre mois plus tôt. Et au domicile des deux retraitées, dont l'une était enseignante et l'autre employée de la Poste, sont retrouvés 397 985 euros en espèces, précise le quotidien régional.

De l'argent trouvé dans les chambres, dans des sacs

N'ayant pas d'héritiers et vivant dans l'isolement, elles avaient désigné des voisins comme légataires. Mais en consultant les papiers des vieilles dames, ceux-ci se sont aperçus qu'elles disposaient en réalité d'une somme bien plus importante en espèces : 1,867 million d'euros manquaient à l'appel, selon la source judiciaire.

La police a alors mené l'enquête jusqu'à tomber sur des virements bancaires suspects sur les comptes des employés recrutés pour nettoyer la maison après la découverte des cadavres. Interpellés jeudi, certains des auteurs ont reconnu les faits et raconté avoir trouvé l'argent dans deux sacs dans les chambres des soeurs.

Âgés de 41 ans et de 44 ans, les deux hommes ont été mis en examen vendredi pour vol et placés sous contrôle judiciaire. Une femme a également été mise en examen pour recel et laissée libre, selon la même source. Des perquisitions chez les mis en cause ont permis de mettre la main sur "quelques centaines de milliers d'euros" et des voitures, a-t-on ajouté de source judiciaire. Reste le mystère de la fortune des deux soeurs. Selon Le Progrès, elle semblait provenir de ventes de biens immobiliers.

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