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Scènes de violence à Lyon en marge des défilés

La violence est montée d'un cran à Lyon, où des scènes de guérilla urbaine se sont déroulées en marge des manifestations lycéennes puis du défilé syndical contre la réforme des retraites. La police, qui parle de "véritables phénomènes de guérilla urbaine", a interpellé 75 personnes.
Article rédigé par franceinfo
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Dans le centre-ville, principal théâtre des heurts, des
dizaines de commerces ont eu leurs vitrines brisées. Neuf
boutiques ont été pillées. Au moins six voitures ont été incendiées, une trentaine de véhicules renversés sur le toit et six abribus détruits.

L'oeuvre d'environ 1.300 casseurs, selon les autorités, qui évoluent par
petits groupes et de façon très rapide sur plusieurs kilomètres
dans les principales artères de la ville.

"Nous avons déployé aujourd'hui environ 500 hommes sur le
terrain" explique le préfet du Rhône,
Jacques Gérault. Fait inédit, un véhicule blindé du GIPN a été dépêché sur
place. "Les hommes à bord ont rapporté que les attaques étaient
plus violentes encore que lors des émeutes de la Villeneuve à
Grenoble", a souligné le préfet.

"Je considérais à un moment donné qu'on était dans des comportements
totalement atypiques qui s'apparentaient plutôt de la guérilla urbaine qu'à une
manifestation qui dégénère" affirme le directeur départemental de la sécurité publique
du Rhône, Albert Doutre.

25 blessés légers, dont 14 CRS

Les services de secours ont dénombré 25 blessés légers dont
14 CRS. Les forces de l'ordre ont interpellé 75 personnes. "Un tiers de ces interpellés sont défavorablement connus des
services de police pour avoir commis des vols, des dégradations,
des 'caillassages'" note Jacques Gérault. Depuis jeudi, ce sont 170 casseurs présumés qui ont été arrêtés.

Dans la soirée, une soixantaine de casseurs étaient toujours
actifs place Bellecour dans le centre de Lyon et les autorités
redoutaient un déchaînement de violence pour mercredi.

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