Seine-Saint-Denis : la garde à vue des huit policiers de Pantin levée
Les membres de la brigade territoriale de contact de Pantin avaient été placés en garde à vue mercredi matin dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Le parquet de Bobigny a annoncé, vendredi 12 février, que les gardes à vue de huit policiers de Pantin (Seine-Saint-Denis) avaient été levées. Ces membres de la brigade territoriale de contact de Pantin étaient entendus depuis mercredi matin dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Leurs gardes à vue pour "violences volontaires par personnes dépositaires de l'autorité publique, faux en écritures publiques, arrestation arbitraire, et détention de stupéfiants" avaient été prolongées jeudi de 24 heures supplémentaires.
L'enquête préliminaire se poursuit
Ces policiers doivent répondre de "faits survenus tout au long de 2020", selon une source proche de l'enquête citée par l'AFP. Les faits ont été "portés à la connaissance de l'autorité judiciaire" par la Préfecture de police de Paris. L'enquête, qui "se poursuit en préliminaire", a été ouverte par le parquet de Bobigny en avril 2020 et confiée à l'IGPN.
Cette affaire intervient alors que le département de Seine-Saint-Denis a été frappé par le scandale de la compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI). Cette unité controversée est visée par une quinzaine d'enquêtes pour des faits de vol, de violences, de détention de drogue et de faux en écriture publique.
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