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SNCF : Condamnation unanime des sabotages

Après les sabotages sur les quatre lignes grande vitesse de la nuit dernière, le gouvernement, la direction et les syndicats de la SNCF ont condamnés ces actes de malveillance. Rien n’indique pour l’instant que les auteurs de ces sabotages soient des cheminots grévistes. En fin d'après-midi, 18 plaintes avaient été déposées pour "dégradation" de matériel ferroviaire.
Article rédigé par franceinfo
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La direction de la SNCF a d’abord poussé un coup de gueule très tôt ce matin. Elle a dénoncé "une action coordonnée de sabotage" et ses actes de malveillance visant les 4 grands axes TGV de France. En fin d'après-midi, 18 plaintes en tout avaient été déposées pour dégradation de matériel ferroviaire.

  • Sur la ligne Nord : 30 mètres de câbles ont été brûlés en Picardie forçant les trains a roulé au ralenti. Le retour à la normale est prévu vers 17h.
  • Sur la ligne Sud Est : plusieurs boitiers de signalisation ont été brûlés avec des chiffons. Là aussi des retards conséquents sont toujours à craindre.
  • Sur la ligne Est : en direction de Strasbourg, Reims et Nancy : un incendie volontaire a paralysé le trafic dès 6h jusqu’à la mi-journée.
  • Sur la ligne Atlantique un incendie a aussi bloqué la circulation des trains. Ils ont été détournés sur les lignes classiques mais les retards sont parfois de 3 ou 4 heures.

    Pour le Premier ministre, les saboteurs "ne vont pas s’en tirer comme ça". Le conseil des ministres d’aujourd’hui était marqué par cette affaire.

    Pour les syndicats de cheminots : Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT a parlé de "discrédit sur la profession". Il estime qu'il ne faut pas tomber dans la provocation ou la manipulation. L’Unsa, la CFDT et FO ont condamné unanimement ces actes. Tout en rappelant que on ignore encore si les auteurs de ces sabotages sont des cheminots. Pour eux, il n'est pas question de bloquer les négociations en cours à cause de ces actes.

    Le secrétaire général de Sud-Rail, Christian Mahieux a démenti toute implication dans ces sabotages. Il demande même "à qui profite le crime?".

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