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Soupçons d'euthanasie à Bayonne: le médecin soutenu sur internet

Mis en examen vendredi pour "empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables", le docteur Nicolas Bonnemaison, a été laissé en liberté. Sur internet, les soutiens au médecin urgentiste se multiplient.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France Capture d'écran dimanche à 10 h 30)

Nicolas Bonnemaison est soupçonné par la justice d'avoir administré des produits létaux à quatre patients en fin de vie. Urgentiste au sein de l'unité hospitalière de courte de durée de l'hôpital de Bayonne, il encourt 30 ans de réclusion criminelle.

Sur les réseaux sociaux, les commentaires se multiplient et une pétition a été lancée sur le site mesopinions.com, permettant la mise en ligne de pétitions de tout ordre. Si samedi en début d'après midi, le texte de soutien n'avait recueilli que 350 signatures, ce dimanche à 10 h 30, plus de 3700 personnes avaient adhéré à la démarche.

Les internautes laissent aussi des commentaires personnels et emphatiques: “Une personne qui souffre et qui souhaite en finir a le droit d'être entendue. J'ai connu cette situation avec mon père qui réclamait la mort et le médecin n'a rien fait. C'est très dur.” Ou encore :“Je demande le droit de mourir dignement et sans souffrance. Bon courage docteur, les Français sont derrière vous”.

Sur facebook, un groupe de “Soutien à Nicolas Bonnemaison Urgentiste soupçonné d'euthanasie active” s'est créé. 1500 personnes s'y sont déjà exprimées jusqu'en milieu de matinée ce dimanche.

Exemples: “Il a eu tout à fait raison pourquoi laisser souffrir des gens qui vont mourir dans d'atroces souffrances. Autant les aider et il a fait la meilleur chose à faire. C'est ça de l'humanité!!!!!!”. “J'ai accompagné ma maman, et les huit derniers jours ont été un calvaire : la morphine n'était plus suffisante et la douleur inacceptable ; merci d'oser...”

Sur le réseau Twitter, les messages renvoyant sur les articles de presse et les groupes de soutien sont également nombreux, souvent assortis d'un court commentaire.

Xavier Renauld

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