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Un Centre national du contre-terrorisme créé pour "piloter" les services de renseignement

Il sera placé au sein de la Coordination nationale du renseignement, structure déjà existante, et dirigé par Pierre de Bousquet de Florian, ex-numéro 1 de la Direction de la surveillance du territoire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'Elysée a annoncé, le 7 juin 2017, que Bernard Emié, ambassadeur à Alger, serait nommé à la tête de la Direction générale des services extérieurs (DGSE). (MARTIN BUREAU / AFP)

Une "task force" (force opérationnelle) à la française. L'Elysée a annoncé, mercredi 7 juin, la création d'un Centre national du contre-terrorisme, placé auprès du président de la République, qui sera dirigé par Pierre de Bousquet de Florian, ex-numéro 1 de la Direction de la surveillance du territoire (DST). Il s'agissait d'un engagement de campagne d'Emmanuel Macron.

Le Centre national du contre-terrorisme sera placé au sein de la Coordination nationale du renseignement, structure déjà existante. Elle sera également dirigée par Pierre Bousquet de Florian, dont la nomination sera actée en Conseil des ministres du 21 juin. L'Elysée a annoncé qu'au même moment, Laurent Nuñez, actuel préfet de police des Bouches-du-Rhône, serait nommé à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et Bernard Emié, ambassadeur à Alger, à la tête de la Direction générale des services extérieurs (DGSE).

"Décloisonner" les services de renseignement

Le nouveau Centre national du contre-terrorisme sera chargé du "pilotage stratégique des services de renseignement" pour notamment s'assurer de leur bonne coordination, mais "en aucun cas de leur direction opérationnelle". Il sera au départ composé d'une équipe d'une vingtaine de personnes, surtout d'analystes.

Ce Centre devra aussi "proposer au président des plans d'action concertés sur l'action des services de renseignement" et "rendra compte chaque semaine au Conseil de défense, où s'élabore la stratégie de lutte contre le terrorisme". L'objectif est de "décloisonner" les différents services de renseignement mais "pas de créer un nouvelle couche" de décision, précise toutefois l'Elysée.

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