Attentat de Nice : l'unité nationale brisée nette
Nicolas Sarkozy a accusé François Hollande d'avoir la main qui tremble ce dimanche 17 juillet au 20H de TF1. Le Premier ministre a répondu sèchement au président du parti les Républicains.
Il avait prévenu : après l'émotion viendrait le temps de dire les choses. Trois jours après l'attentat de Nice, Nicolas Sarkozy a sonné la charge dimanche soir : "Tout ce qui aurait dû être fait depuis 18 mois ne l'a pas été. La guerre est totale. Il faut qu'on change un certain nombre de nos principes et que la main ne tremble pas". Des attaques auxquelles ont répondu quelques heures plus tard Manuel Valls et Bernard Cazeneuve.
Réponse immédiate de Matignon et Beauvau
Dans un communiqué conjoint, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur rappellent l'augmentation des effectifs de policiers et de gendarmes depuis 2012. "Aucun gouvernement n'a fait autant jusqu'à présent pour lutter contre le terrorisme", ont-ils répliqué. Une nouvelle polémique qui éclate avant la fin des hommages rendus aux victimes. L’unité nationale voulue par François Hollande n'aura pas résisté aux rivalités politiques.
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