Attentat de Nice : 12 personnes "luttent encore pour leur vie"

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Devant l'hôpital Pasteur à Nice (Alpes-Maritimes), où sont pris en charge des blessés de l'attentat, le 19 juillet 2016.  (MAXPPP)

François Hollande l'a indiqué, vendredi, à l'issue d'un conseil de défense. 

Ce qu'il faut savoir

Douze personnes "luttent encore pour leur vie" huit jours après l'attentat de Nice, qui a fait 84 morts, a indiqué François Hollande à l'issue d'un conseil de défense, vendredi 22 juillet. A l'issue de ce conseil, le président a notamment annoncé que la France allait mettre à disposition des forces irakiennes des "moyens d'artillerie" pour lutter contre le groupe Etat islamique. 

Toujours pas de troupes au sol mais des moyens d'artillerie. Il seront sur place, à disposition des forces irakiennes, "le mois prochain", a précisé le président de la République."Nous ne déployons pas de troupes au sol" pour combattre en Syrie ou en Irak, a-t-il répéré, rappelant que le porte-avions français serait dans la région en septembre, ce qui permettra d'intensifier les attaques.

Hollande réitère "toute sa confiance" à Bernard Cazeneuve. Le ministre de l'Intérieur est mis en cause dans l'organisation du dispositif de sécurité du 14 juillet à Nice. "Toute la transparence sera établie sur le déroulement des faits et des préparatifs", a promis le chef de l'Etat, en réponse aux accusations de Libération sur le dispositif policier ce soir là. 

Cinq personnes mises en examen. Le volet judiciaire a avancé avec la mise en examen et le placement en détention provisoire de cinq personnes, en contact avec le tueur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel.