La policière municipale de Nice va faire un signalement au procureur pour faux en écriture publique
La responsable du centre de supervision urbain de Nice assure avoir subi des pressions pour faire mention de policiers nationaux le soir du drame.
Ce qu'il faut savoir
La polémique sur la sécurité à Nice au soir de l'attentat du 13 juillet ne faiblit pas. Une policière municipale, chargée de la vidéosurveillance de la ville, dit avoir subi des pressions lors de la rédaction d'un rapport, le soir de l'attentat, afin de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l'attaque. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé qu'il portait plainte pour diffamation.
"Aucun membre de mon cabinet n'a été en contact avec Madame Bertin", a réagi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, sur le plateau du 20 heures de France 2.
La policière municipale, Sandra Bertin, va faire un signalement au procureur pour faux en écriture publique, annonce son avocat.
Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a estimé que "les polémiques et manipulations qui portent atteinte à la police nationale, à ses dirigeants et à son ministre" devaient "cesser".