Attentat de Nice : le procès s'ouvre à Paris lundi
Lundi 5 septembre, le procès de l'attentat survenu le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais à Nice s'ouvre. Ils sont huit à être jugés, soit pour association de malfaiteurs, soit pour avoir fourni des armes à l'auteur des faits.
C'était il y a six ans, un soir de 14 juillet à Nice (Alpes-Maritimes). Alors que des centaines de famille assistent au feu d'artifice, un camion s’engage sur la promenade des Anglais et fonce sur la foule. L’attaque fait 86 morts et plus de 450 blessés. Lundi 5 septembre après-midi, le procès de cette nuit d'horreur s'ouvre devant la cour d'assises spéciale de Paris. Pour permettre aux parties civiles de suivre les débats, une organisation hors norme a été mise en place à Nice. Deux salles de retransmission sont installées au palais Acropolis. Un procès qui démarre dans moins d'une heure à Paris, sans l’auteur des faits, mais où huit personnes seront jugées. "En l'absence de l’assaillant, tué par la police le 14 juillet 2016, ce sont au total huit personnes qui sont jugées", explique Éric Pelletier, en direct du palais de justice de Paris.
Qui sont les huit personnes jugées ?
"D’abord, un petit groupe d'amis. Ils sont trois amis de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, âgés de 27 à 46 ans. Ils sont carreleur, réceptionniste d’hôtel et délinquant pour l’un d’eux. Ils ne sont pas soupçonnés de complicité mais d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Et puis il y a cinq autres personnes, soupçonnées d'avoir fourni des armes, notamment un pistolet automatique, sans avoir jamais rencontré le terroriste. Un auteur absent, pas de commando islamiste structuré et une revendication jugée opportuniste par les juges d'instruction. Ce procès risque d'engendrer beaucoup de frustration parmi les 900 parties civiles", conclut Éric Pelletier.
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