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Procès de l'attentat du 14-Juillet à Nice : les chiffres-clés de cette audience hors normes

Le procès de l'attentat de Nice s'ouvre lundi à Paris, un peu plus de six ans après l'équipée meurtrière du camion conduit par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel dans la foule venue assister au feu d'artifice du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.

Article rédigé par franceinfo - Margaux Stive
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La cour d'assises de Paris, le 20 avril 2021. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Un procès pour se reconstruire. Le 14 juillet 2016, un terroriste fonçait au volant d'un camion de 19 tonnes dans la foule sur la promenade des Anglais à Nice. Au total, 86 personnes ont perdu la vie et plus de 450 autres ont été blessées dans cet attaque revendiquée par le groupe État islamique (EI), la plus meurtrière commise sur le sol français après celles du 13 novembre 2015 contre le Stade de France, le Bataclan et les terrasses parisiennes. 

>> Procès de l'attentat de Nice : qui sont les huit accusés renvoyés devant la cour d'assises spéciale de Paris ?

En l'absence de l'assaillant, tué par la police le soir de l'attentat, huit personnes de nationalité franco-tunisienne, tunisienne ou albanaise, dont une femme, comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris, dans la salle spécialement construite pour le procès du 13-Novembre dans le Palais de justice de l'Ile de la Cité. Trois sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste et cinq pour avoir fourni des armes à l'assaillant, mort le soir des faits. Comme pour les attentats de Paris, cette audience s'inscrit dans la lignée des procès hors normes : près d'un milliers de parties civiles, 133 avocats, plus de 100 médias accrédités.

Dans cette salle, dix caméras permettront d'enregistrer les débats pour les archives, mais aussi pour les retransmettre en simultané dans deux autres salles parisienne, ainsi qu'à Nice. Le Palais des Congrès - Nice Acropolis pourra alors accueillir jusqu'à 700 personnes pour suivre les débats à distance. Toujours à Nice, les victimes pourront également témoigner depuis le palais de justice, cette fois, et notamment les enfants, très nombreux à avoir été touchés par l'attentat.

Enfin, comme pour le procès des attentats du 13-novembre, une webradio sera mise en place pour les parties civiles qui ne peuvent pas assister à l'audience. Elle sera pour la première fois traduite en anglais, et accessible depuis l'étranger. Cette audience est prévue pour durer trois mois et demi, jusqu'à la mi-décembre 2022. 

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