Attentats de Paris : la politique reprend ses droits et signe la fin de l'union nationale
L'union sacrée n'aura pas duré. Retour sur la séance houleuse qui s'est tenue ce mardi à l'Assemblée nationale.
Séance houleuse à l'Assemblée nationale. Ce mardi, toute la gauche se lève lorsque le Premier ministre rend hommage aux services publics qui se sont spontanément mobilisés depuis vendredi 13 novembre et les attentats de Paris et Saint-Denis. La droite, elle, ne se lève pas. Quatre jours après les attentats, Manuel Valls appelle l'Assemblée à l'union.
"Pourquoi si tard ?"
Mais le climat se tend. L'opposition hue Christiane Taubira, interrompt le Premier ministre qui se retrouve sous le feu roulant des questions de la droite. "Monsieur le Premier ministre, nous n'avons que trop attendu. Il faut se tourner vers demain et il n'y a plus de place monsieur le Premier ministre pour les demi-mesures", déclare notamment Laurent Wauquiez, député Les Républicains. "Pourquoi si tard ?", demande pour sa part Christian Estrosi, député Les Républicains également. L'union nationale n'a tenu que le temps d'un weekend.
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