Attentats de Paris : questions autour du passeport syrien retrouvé près du corps d'un des kamikazes
Il s'agit du passeport d'un réfugié passé par la Grèce puis par la Serbie. Ce passeport signe-t-il réellement l'identité de l'un des terroristes ? France 2 fait le point.
Deux jours après les attentats qui ont touché la capitale, l'enquête progresse et les questions subsistent. Les enquêteurs ont retrouvé un passeport syrien près du corps d'un des kamikazes du Stade de France. Un nom et une photo, les policiers s'interrogent. Ce passeport est-il réellement celui d'un des terroristes ? Les enquêteurs vont remonter sa trace.
Le 3 octobre dernier, en Grèce sur l'île de Leros parmi un groupe de migrants syriens dont l'embarcation a chaviré, un homme se présente aux autorités grecques. Il décline son identité et montre le passeport que l'on retrouvera aux abords du Stade de France. Ces empreintes sont alors enregistrées.
Demande d'asile
Le 5 octobre, le porteur du passeport va sur l'île de Kalymnos, il achète deux tickets de ferry, direction la capitale grecque. Il arrive à Athènes le 6 octobre. 24 heures plus tard, le passeport est à nouveau enregistré, cette fois-ci en Serbie à Presevo. C'est à ce poste de douane que son titulaire demande formellement l'asile avant de continuer sa route. Le 8 octobre il est enregistré en Croatie, passe en Hongrie, puis disparait des écrans radars. Les enquêteurs en sont désormais sûrs, le nom qui figure sur le passeport n'est pas celui du kamikaze du Stade de France. Alors que s'est-il passé ? Si les empreintes enregistrées sur l'ile de Leros sont les mêmes que celles du kamikaze, les autorités auront la preuve que le terroriste s'et mêlé aux milliers de migrants syriens qui tentent de rejoindre les côtes grecques.
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